Guillaume Gomez

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Guillaume Gomez

Cuisines de l’Élysée
Guillaume Gomez - Cuisines de l'Elysée

Guillaume Gomez

Massenez 150 ans

Interview, les liens avec la Maison Massenez
Guillaume Gomez - Cuisines de l'Elysée
Massenez fait rayonner l’Alsace et la France à l’international !

À l’Élysée depuis 2004, Guillaume Gomez a archivé les recettes et menus historiques préparés en l’honneur de Kennedy, Obama, Poutine, la reine Élisabeth, la COP21, les accords de paix, les champions du monde de foot ! Bien documenté, cet ouvrage paraît en 2020, l’année qui célèbre les 10 ans du « repas gastronomique des Français », classé au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO en 2010, mais aussi les 10 ans de Bernard Baud à la présidence de la distillerie Massenez. Ambassadeurs des pratiques sociales coutumières du repas des Français, les deux hommes défendent la valorisation des digestifs pour prolonger cet art de vivre à la française. Guillaume Gomez est sollicité sur tous les continents et relève à chaque fois la présence des produits Massenez dans le monde entier.

« C’est incroyable, j’ai l’impression de voyager avec Massenez ! », sourit-il. « Les produits sont dans les aéroports, sur les événementiels, les salons professionnels, les plus belles tables et les hôtels à l’étranger. C’est une très belle marque qui fait rayonner l’Alsace mais aussi la France à l’international. Les digestifs font partie du repas des Français et Massenez incarne le meilleur de ce que la France exporte. »

À l’Élysée, les dîners d’État mettent en scène le repas des Français. « Il est de notoriété publique que Jacques Chirac avait une préférence pour Massenez, cultivant des liens d’amitié avec la famille. Leurs Eaux-de-Vie étaient toujours représentées lors des événements à l’Élysée », mentionne Guillaume Gomez.

Le rôle du sommelier

Les Eaux-de-Vie amènent un supplément d’âme au repas, relève-t-il. « Elles racontent l’histoire d’un verger, d’une région, d’un distillateur, d’un savoir-faire parfois ancestral. Elles sont capables d’introduire le repas par un cocktail apéritif, de s’accorder avec les plats salés ou sucrés ou de le finaliser dans une belle convivialité. Au restaurant, je fais confiance au sommelier pour qu’il me fasse découvrir une Eau-de-Vie régionale.

Idéalement, il devrait la proposer dès la prise de commande, pour que le client puisse inclure un digestif parmi les verres qu’il s’autorise au cours du repas. Le sommelier pourra ainsi préparer le palais à une montée en puissance aromatique, en harmonie avec les mets et desserts choisis. Je suis un peu nostalgique de ces beaux charriots à digestifs qui défilaient valorisant la verrerie dédiée, la présentation des bouteilles et le service des alcools à bonne température. »

Souvenirs d’Alsace

Le chef de l’Élysée a une relation affective avec notre région, cultivant de nombreuses amitiés professionnelles. C’est sur EGAST à Strasbourg, qu’il remporta son premier concours de cuisine et c’est au Crocodile chez Monique et Émile Jung qu’il s’attabla pour la première fois dans un restaurant 3 étoiles Michelin.

« À chaque fois que je viens en Alsace, Massenez est incontournable. Ce nom est présent sur toutes les grandes manifestations, des salons, le Congrès international des Maîtres Cuisiniers de France, ou le dîner des Grandes Tables du Monde. Manou Massenez, puis Elodie Naslin et Bernard Baud sont omniprésents. Je passe toujours sur le stand Massenez saluer les équipes et découvrir leurs nouveautés », précise Guillaume Gomez. « J’ai aussi un souvenir extraordinaire d’une dégustation commentée par Marc Wucher au Parc à Obernai.

Ce grand collectionneur de digestifs, devant son magnifique charriot, était intarissable et instructif. C’était un grand moment de partage et d’amitié entre chefs cuisiniers. Nous mesurons qu’en gastronomie, les Eaux-de-Vie entrent dans la composition des recettes pour les sublimer, les aromatiser, et augmenter leur digestibilité. Mais, personnellement, je préfère les déguster pures, pour apprécier toute leur finesse, la délicatesse et le savoir-faire du distillateur. Distiller est un métier et je dis bravo à toute la famille Massenez qui fête les 150 ans, et à Bernard Baud, qui depuis 10 ans fait parler de lui positivement, insufflant un renouveau à l’entreprise alsacienne ».